La rencontre entre Herbert et Monsieur Sarkozy.

  Ces derniers temps, le Berrichon Masqué est très en forme. (Pour ceux qui découvrent ce blog, c’est un collègue de travail d’origine alsacienne qui a été réformé P4 au service militaire.) Mardi matin, je me rends devant mon casier pour y déposer un jambon à l’os et un mon litre de rouge et que vois-je accroché à la porte ? Une nouvelle photo de moi aux côtés d’un des grands de ce Monde. Et pas n’importe lequel, après le grand timonier Hugo Chavez, c’est le petit père des peuples Nicolas Sarkozy. Cette fois, il ne s’agissait pas d’un montage grossier avec les traces de doigts de l’Alsacien, mais bien d’une photo réelle. Elle a été prise le 3 mai 2007, lors du dernier meeting de Monsieur Sarkozy au palais d’Auron à Bourges. Il était venu pour se faire nommer général en chef et obtenir le soutien des Berrichons pour les présidentielles. Bien sûr, tous les notables de la ville se pressaient autour du candidat pour le féliciter. Puis au bout d’un moment, Nicolas Sarkozy s’est apperçu de mon absence. Il a demandé à Roselyne Bachelot: « Mais je ne vois pas Herbert le grand Khan. J’aimerais rencontrer cet esprit incisif et indépendant qui nous vient des altières contrées auvergnates. » Moi j’étais en train de raconter des blagues belges à des SDF dans le vestibule en bouffant des merguez. Monsieur Sarkozy est arrivé avec une nuée de journalistes et de conseillers. Alors il m’a regardé avec un air un peu anxieux. « Dis-moi de quoi tu as besoin Herbert. Tu l’auras. » Je l’ai fixé rapidement puis j’ai regardé le brasier des merguez et j’ai répondu : « Ôte-toi de mon soleil. »

  Monsieur Sarkozy prit grand plaisir à cette réponse et dit à ceux qui l’accompagnaient : « Vous direz ce que vous voudrez mais si je n’étais pas Nicolas Sarkozy, je voudrais être Herbert le grand Khan. »

  Cette anecdote absolument authentique est racontée à la page 63 du livre de Yasmina Reza.

~ par L'éphémère du crépuscule sur mercredi 12 décembre 2007.

4 Réponses to “La rencontre entre Herbert et Monsieur Sarkozy.”

  1. On t’amènera des oranges lorsqu’il t’aura ôté de son soleil… Quand tu penses qu’ils ont fermé tous les ponts aux piétons pour le gros porc qui signe des contrats… Toi tu ne leur fais pas peur…

  2. dis voir Grand Koin Koin, je passe une fois de plus sur les inepties négationistes concernant ma berrichonnitude, mais je ne puis me laisser affubler du terme « P4 ».
    j’ai fais mon service, moi !
    certes pas de gaiété de cœur mais je l’ai fait
    en plus on m’a donné du rab : 17 mois…

    Non mais !

    En fait je préfère qu’on s’attarde sur ta magnifique cravate : elle va super bien avec tes charentaises (mêmes tons, même « ambiance »… )

  3. Tu es où mon coin coin?
    Ne me dis pas que t’es allé voir le Guide!!!

  4. Je trouve ta cravate trop top pour faire un bon diogène moderne. Le plagia doit être total pour être convaincant. j’aurai apprécié quelques taches de merguez dessus.

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