Pour qui sonne le glas ?

J’ai peur…

Cette chronique est peut-être ma dernière.

Le plat que vous apercevez en photo ci-dessous constituera ma pitance vespérale : du tofu à la purée de piment, aux haricots de soja noirs, à l’ail, aux tomates et aux oignons.

Qui a guidé ma main dans le frigo au moment de rassembler les ingrédients ?

Je sais pourtant qu’il regorge de produits potentiellement dangereux, de la confiture de piment utilisée dans les prisons birmanes aux cidre montluçonnais en passant par les sauces asiatiques utilisées pour anesthésier les éléphants. Et je ne parle même pas du gaperon que ma frangine m’a refilé. Depuis des mois, je m’étais juré de faire le tri dans cette pharmacopée d’empoisonneur… Par tous les dieux, je sens d’ici les vapeurs de la mort… Bon appétit.

~ par L'éphémère du crépuscule sur mardi 13 Mai 2008.

4 Réponses to “Pour qui sonne le glas ?”

  1. tu vas encore avoir mauvaise haleine demain au boulot… passons.
    et avec l’oignon, les flatulences aussi seront corrosives.

    Le pire dans l’histoire, c’est pas l’odeur : ce sont les relents tellement piquants que tu as rendu deux élèves aveugle en début d’année (rien qu’en te penchant vers eux pour une explication).

    Je ne parlerai pas de l’élève devenu amnésique sans que tu aies à le frapper contre le mur (contrairement à la fillette de sixième de l’an dernier, celle qui vient désormais en fauteuil) : un vrai mystère ????

  2. Pure diffamation… En Auvergne, nous digérons totalement les aliments. Après des siècles passés à manger des cailloux et des patates, participer à des concours de pétomanes berrichons est un luxe qui nous est interdit.

  3. ouais ben moi je ne dois pas être un vrai auvergnat …

  4. Je suis certaine que la jelly a meilleur goût finalement…allez, je vais me faire un petit Haggis pour me remettre de ces émotions fortes….

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